• Les artisans et petits métiers à l'honneur en musique

       

           Meloh propose de mettre à l'honneur les artisans et petits métiers.

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                                          Les artisans et petits métiers à l'honneur en musique

     

             De  Jean-Jacques Goldman, une chanson que j'ai toujours adorée :

                                               "Il changeait la vie"

                      

    C'était un cordonnier, sans rien d'particulier
    Dans un village dont le nom m'a échappé
    Qui faisait des souliers si jolis, si légers
    Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter

    Il y mettait du temps, du talent et du cœur
    Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
    Et loin des beaux discours, des grandes théories
    A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
    Il changeait la vie.

    C'était un professeur, un simple professeur
    Qui pensait que savoir était un grand trésor
    Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
    Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire.

    Il y mettait du temps, du talent et du cœur
    Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
    Et loin des beaux discours, des grandes théories
    A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
    Il changeait la vie.

    C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
    Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
    Se croyait inutile, banni des autres hommes
    Il pleurait sur son saxophone.

    Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
    Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
    Et loin des beaux discours, des grandes théories
    Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
    Il changeait la vie.

     

              Les artisans et petits métiers à l'honneur en musique

     

     

    "Lettera di u mulatterru à u corsu" -    Canta u Populu Corsu

         

     

    " Oh compagnon corse au mode de vie malheureuse, viens écouter le récit chanté de la vie du muletier.

         Après avoir beaucoup cheminé sur les crêtes, les montagnes et les forêts,

         accompagné par le claquement du fouet.

        Ces tournées attiraient les curieux qui venaient m’honorer avec beaucoup d’amour.

        Quelques fois assis sur un vieux mur de pierre,

        Les anciens et les enfants entonnaient des chansons de félicité, et chaque jour était vénéré.

        Lorsque le soir descendait, je dormais dans les campagnes,

       Où j’entendais les clochettes éparpillées dans les montagnes.

       Et couvert par le Pilone (couverture en poil de chèvre)

       Cela avait tout d’un château.

      Ô CORSE, si je t’ai chantée le temps d’autrefois avec beaucoup d’amertume
        Qui fait que ma mémoire s’est décousue
         Je te prends à témoin pour donner vie à ma chanson. "

     

     Cette ballade évoque un épisode de la vie rurale, en osmose parfaite avec la nature,

    où les gens étaient plus proches, et situe l’importance qu’ont eu certains corps de métiers

    dans la communauté insulaire d’autrefois.

     

     


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