-
Les artisans et petits métiers à l'honneur en musique
Meloh propose de mettre à l'honneur les artisans et petits métiers.
http://frambie.eklablog.fr/mco299-le-theme-a148987590
De Jean-Jacques Goldman, une chanson que j'ai toujours adorée :
"Il changeait la vie"
C'était un cordonnier, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porterIl y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie.C'était un professeur, un simple professeur
Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire.Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie.C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone.Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie."Lettera di u mulatterru à u corsu" - Canta u Populu Corsu
" Oh compagnon corse au mode de vie malheureuse, viens écouter le récit chanté de la vie du muletier.
Après avoir beaucoup cheminé sur les crêtes, les montagnes et les forêts,
accompagné par le claquement du fouet.
Ces tournées attiraient les curieux qui venaient m’honorer avec beaucoup d’amour.
Quelques fois assis sur un vieux mur de pierre,
Les anciens et les enfants entonnaient des chansons de félicité, et chaque jour était vénéré.
Lorsque le soir descendait, je dormais dans les campagnes,
Où j’entendais les clochettes éparpillées dans les montagnes.
Et couvert par le Pilone (couverture en poil de chèvre)
Cela avait tout d’un château.
Ô CORSE, si je t’ai chantée le temps d’autrefois avec beaucoup d’amertume
Qui fait que ma mémoire s’est décousue
Je te prends à témoin pour donner vie à ma chanson. "Cette ballade évoque un épisode de la vie rurale, en osmose parfaite avec la nature,
où les gens étaient plus proches, et situe l’importance qu’ont eu certains corps de métiers
dans la communauté insulaire d’autrefois.
Tags : musique